Pneumologie

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Item 184 - Physiopathologie

Physiopathologie de l'asthme allergique

L'asthme est une pathologie complexe associant :

  • Infiltration de cellules inflammatoires
  • Spasme du muscle lisse bronchique = Bronchospasme
  • Congestion vasculaire
  • Œdème de la muqueuse
  • Hypertrophie des glandes à mucus
  • Hypersécrétion de mucus
  • Desquamation épithéliale
  • Epaississement de la membrane basale

3 phases successives lors de la phase effectrice :

  • Phase immédiate : Bronchoconstriction à l'inhalation de l'allergène
  • Phase retardée (6 à 12h après l'inhalation) : Réaction cellulaire et inflammatoire
  • Phase chronique (après succession de crises) : Inflammation chronique faisant le lit de l'hyperréactivité bronchique

Physiopathologie de la rhinite allergique

La plupart du temps liée à des pneumallergènes, plus rarement à des trophallergènes.
Comme pour l'asthme, la phase effectrice est divisée en plusieurs parties :

  • Phase immédiate (Histamine) : Rhinorrhée, Prurit nasal, Eternuements
  • Phase retardée (Infiltrat inflammatoire) : Obstruction nasale

L'asthme et la rhinite sont des Hypersensibilités de type I.
Hypersensibilité immédiate à médiation humorale par des IgE spécifiques = atopie
Phase de sensibilisation (« contact préparant ») : 1er contact avec l’Ag = les lymphocytes B synthétisent des IgE → IgE se fixent sur les PNB et mastocytes tissulaires

Phase effectrice (« contact déclenchant ») :

  • Fixation des IgE spécifiques au niveau des PNB et mastocytes, lors d’un 2ème contact avec l’allergène
  • Dégranulation = Libération de médiateurs (Histamine++, PAF)
  • Stimulation des R-H1 par histamine → Bronchoconstriction / Vasodilatation / Extravasation, ...

Dernière modification : 23/02/2014