Gériatrie

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Item 124 - Prise en charge thérapeutique

Source : HAS/ AFSSAPS 2006

TTT préventif

Prévention primaire

Dès l’enfance et surtout à l’adolescence :

  • Apports vitamino D-calciques quotidiens suffisants
  • Activité physique régulière en charge
  • Maintien d’un IMC normal

Règles hygiéno-diététiques

  • Apports vitamino D-calciques quotidiens suffisants
    • Calium = 1000 mg/j (1500mg chez la femme ménopausée)
    • Vitamine D : 400 à 800 ui/j
  • Activité physique régulière en charge
  • Niveau d’exposition solaire adéquat
  • Eviction de l’alcool et du tabac
  • Maintien d’un IMC normal

Prévention des chutes

TTT médicamenteux

Indication : Chez la femme ménopausée à risque élevé

Traitement Hormonal Substitutif (THS) de la ménopause

  • En deuxième intention, à distance de la ménopause, chez les femmes ayant un risque élevé de fracture, en cas d’intolérance ou de contre-indication des autres traitements indiqués dans la prévention de l’ostéoporose.
  • En première intention au traitement des troubles climatériques (bouffées de chaleur) avec retentissement sur la qualité de vie. Le THM devra être instauré à la dose minimale efficace, pour la durée la plus courte possible, avec réévaluation régulière du rapport bénéfice/risque.

Les bisphosphonates et le raloxifène (non remboursés en préventif)

Trois bisphosphonates : 

  • l’alendronate (5 mg)
  • l’ibandronate (2,5 mg)
  • le risédronate (5 mg)
  • le raloxifène

TTT curatif

Traitements médicamenteux

► Lorsque le patient a une fracture de fragilité + ODM : T-score ≤ -2,5 = indication TTT

  • les médicaments de la classe des bisphosphonates (remboursés en curatif):
    • l’alendronate 10 et 70 mg,
    • le risédronate 5 et 35 mg,
    • l’étidronate 400 mg, dont la place est limitée en raison d’un niveau de preuve d’efficacité antifracturaire inférieur à celui de l’alendronate et du risédronate,
  • le raloxifène (modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes, SERM), est préférentiellement utilisé chez les patientes à faible risque de fracture non vertébrale (col du fémur) ;
  • le ranélate de strontium réduit le risque de fracture vertébrale ou de hanche.
  • le tériparatide (parathormone) est réservé aux formes sévères, avec au moins deux fractures vertébrales pendant maximum 18 mois.

► En l’absence de fracture

Le diagnostic de l’ostéoporose à risque de fracture élevé repose sur un faisceau d’arguments. Il faut tenir compte, non seulement des résultats de l’ostéodensitométrie (T-score du rachis lombaire et de l’extrémité supérieure du fémur), mais aussi des facteurs suivants :

  • âge ;
  • antécédent de corticothérapie ou corticothérapie en cours ;
  • antécédent de fracture de l’extrémité supérieure du fémur chez un parent au 1er degré ;
  • faible indice de masse corporelle ;
  • tabagisme ;
  • trouble de l’acuité visuelle ;
  • troubles musculaires ou orthopédiques.

La décision thérapeutique est prise en fonction de l’ensemble de ces facteurs, selon des modalités codifiées, notamment, par les recommandations de l’Afssaps actualisées en 2006. Le traitement diffère selon l’âge du patient, son sexe et une éventuelle prédominance de l’ostéoporose au rachis ou au fémur.

Trt de l'ostéoporose

Trt de l'ostéoporose 2

Ostéoporose cortisonique

Corticothérapie prolongée (supérieure à 3 mois) par voie générale, à des doses supérieures ou égales à 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone.

  • En cas d’antécédent de fracture ostéoporotique, un traitement doit être systématiquement instauré.
  • En l’absence d’antécédent de fracture ostéoporotique, un traitement devra être envisagé si le T-score rachidien ou fémoral est < -1,5.

Prise en charge thérapeutique :

Règles hygiéno-diététiques + Biphosphonates

Ostéoporoses secondaires

TTT étiologique

Dernière modification : 08/09/2014