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Surmenage des internes (3) ? Vous avez la parole !

Appel à témoignages : vous êtes internes en médecine, décrivez-nous vos

conditions de travail

Le Monde demande l’avis des internes .

sur http://www.lemonde.fr/sante/appel_temoignage/2012/09/22/appel-a-temoignages-vous-etes-internes-en-medecine-decrivez-nous-vos-conditions-de-travail_1764162_1651302.html

Surmenage des internes 2

Nous vous parlions mardi de l’article du quotidien du médecin au sujet du travail des internes et nottament du surmenage. Cette information a été largement relayée dans le presse cette semaine.

Vous trouverez ci dessous les liens des articles les plus interressants.

LA PRESSE EN PARLE

  •  LIBERATION
  •  LE NOUVEL OBSERVATEUR
  •  FRANCE 3
  •  PARIS NORMANDIE.FR
  •  MCE la chaîne étudiante

Surmenage des internes

Selon l’enquête de l’ISNIH, un interne sur cinq travaille au lendemain d’une garde – S TOUBON

Leur amplitude horaire hebdomadaire dépasse allègrement le seuil réglementaire de 48 heures pour atteindre les 60 heures par semaine. Un interne sur cinq travaille au lendemain d’une garde et le respect du repos de sécurité, rendu obligatoire il y a dix ans, n’est pas respecté par les spécialités chirurgicales. Une enquête nationale qui a recueilli 7 000 réponses permet d’en savoir plus sur la réalité de l’internat en France. L’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH) demande aux pouvoirs publics de faire respecter la loi.

Les clichés veulent que les internes soient pressurés, exploités par leur chef de service, trimant bien au-delà des 48 heures par semaine et flirtant parfois comme leurs aînés avec le burn-out.

Ce tableau apocalyptique a été récemment dépeint par une interne de médecine générale (« Le Quotidien » du 20 mars). Dans une lettre adressée aux candidats à l’élection présidentielle, elle dénonçait les cadences infernales et exprimait le sentiment d’être déconsidérée. Une récente thèse de Valériane Komly et Antoine Le Tourneur soutenue fin 2011 montrait que près de la moitié des internes de médecine générale se disent menacés par l’épuisement professionnel.

Interpellé par les témoignages des jeunes, l’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH) a mené en mai et juin une enquête nationale qui a recueilli plus de 7 000 réponses. Des internes de la première à la cinquième année d’internat et de toute spécialité, issus aux deux tiers des CHU, ont répondu à 28 questions sur les gardes, les astreintes et le temps de travail. Le résultat est édifiant.

• Plus de 24 heures de travail d’affilée pour un interne sur cinq

Les internes effectuent 4 gardes par mois en moyenne mais ce rythme varie fortement selon les disciplines. Ainsi, quand un interne en endocrinologie ou en dermatologie en réalise 2 par mois, il est de garde 6 fois par mois dans plusieurs spécialités chirurgicales. Dix ans après son inscription dans la loi, le repos de sécurité des internes est très diversement respecté par les établissements. Dans 21 % des cas, les internes ont été tenus de travailler au-delà de leur garde de nuit alors que la loi impose une plage de repos de 11 heures après 24 heures de travail. Les internes des spécialités chirurgicales sont les plus touchés par le non-respect de la réglementation puisque 75 % d’entre eux ont dû enchaîner des visites de patients à l’issue de leur nuit de garde. La gynécologie obstétrique (30%) est également concernée. L’enquête de l’ISNIH a permis d’identifier les CHU les moins respectueux de la loi, au premier rang desquels figurent Strasbourg, Limoges et Bordeaux.

• Désorganisation, consigne des chefs ou méconnaissance de la loi

Dans la majorité des cas, les internes estiment que le repos de sécurité n’est pas respecté du fait de « l’insuffisance d’organisation du service ». Cependant, pour un interne sur quatre, l’obligation de présence sur le temps de repos après la garde venait d’une…« consigne » des chefs de service. « Le travail au lendemain de la garde est considéré comme un rite initiatique, commente François Petitpierre, président de l’ISNIH. Pour bien faire, on dit à l’interne qu’il faut être là tout le temps. Plus on est là, plus on a la chance de se faire remarquer et d’avoir un poste de chef de clinique à la clé. »

Près de 4 internes sur 10 ne connaissent pas la définition légale du repos de sécurité et ignorent que ce temps ne peut donner lieu à l’accomplissement des obligations de service hospitalières, ambulatoires ou universitaires. Cet élément est d’autant plus important que les internes ne sont pas couverts en responsabilité civile professionnelle quand ils exercent de dehors de leurs obligations de service. Environ 15 % d’internes déclarent avoir commis des erreurs médicales de prescription, de diagnostic ou d’acte opératoire au lendemain d’une garde, 11 % disent avoir eu un accident de la route et 15% un accident domestique. Un interne sur quatre déplore que les seniors de garde ou d’astreinte ne soient pas disposés à leur répondre.

• 60 heures de travail hebdomadaire, 69 en chirurgie

Les internes en médecine déclarent travailler 60 heures par semaine en moyenne, bien plus que le seuil réglementaire de 48 heures. La durée de travail hebdomadaire est variable selon la spécialité. L’enquête révèle qu’elle est de 51 heures en biologie médicale, 59 heures en médecine générale, 61 heures en anesthésie-réanimation, 66 heures en gynécologie obstétrique et 69 heures en chirurgie.

Le temps de formation théorique, fixé à deux demi-journées par semaine, est peu respecté puisque deux-tiers des internes affirment ne pas pouvoir en disposer. Par ailleurs, 85 % des internes estiment que la multiplication des gardes et astreintes a eu des répercussions sur leur vie sociale et familiale. « Le but de cette étude n’est pas de dire que les internes souhaitent travailler moins mais qu’ils veulent se former dans de bonnes conditions et en sécurité », explique François Petitpierre.

Abus : l’ISNIH brise les tabous et réclame des sanctions
Pour faire respecter le repos de sécurité après une garde, l’ISNIH demande la mise en place de « sanctions financières, pénales, civiles, administratives et ordinales à l’encontre du médecin et de l’établissement » responsables de l’interne. Le syndicat souhaite que l’interne ne puisse pas être poursuivi lorsqu’il a exercé ses fonctions sous la contrainte pendant son repos de sécurité. Il suggère la création d’un indice de la Haute autorité de santé (HAS) pour la certification des établissements hospitaliers sur la permanence des soins.
L’alignement des émoluments des gardes sur le SMIC horaire (119 euros bruts pour 14 heures de garde) et la revalorisation du travail les week-ends et jours fériés figurent également parmi les priorités du syndicat.
Afin de clarifier le statut des astreintes, souvent utilisées comme des lignes de gardes par des établissements, l’ISNIHpropose de distinguer les astreintes opérationnelles, qui peuvent donner lieu régulièrement à des appels, des astreintes de sécurité au cours desquelles les dérangements sont moins nombreux. Avec cette enquête, l’ISNIH veut briser certains « tabous » et provoquer une prise de conscience de la communauté hospitalo-universitaire.

› CHRISTOPHE GATTUSO

 

Pour ceux qui ont la chance d’être abonnés, voici le lien : http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/hopital/cadences-horaires-une-enquete-revele-le-vrai-visage-de-l-internat

Hippofoot 2012

Il fallait au moins 2 jours de canicule à Montpellier pour recevoir la 2e édition de l’Hippofoot. Après l’édition Grenobloise, les internes montpellierains ont pris les commandes pour organiser l’Hippofoot 2012.

Au stade Grammont, 22 équipes venant de toute la France se sont rencontrées les 7 et 8 septembre 2012.

‘A l’ancienne’, équipe de la faculté de Nîmes sponsorisée par SMARTfiches ECN, est sortie des poules du vendredi pour se qualifier pour les 8e de finale le samedi.

Les internes amoureux du ballon rond se sont réunis le vendredi soir autour d’une paella géante à l’internat St Eloi.

Après un réveil difficile, les matchs se sont enchaînés le samedi pour aboutir à la victoire de Toulouse ‘All Stars New Generation’. ‘A l’ancienne’ n’a pu résister à l’équipe Grenobloise lors des 8e mais à tout de même remportée après vote de toutes les équipes à la coupe du style grâce à son style Pays-Bas des années 70 avec leur magnifique moustache.

Pour fêter la fin de ce beau tournoi, toutes les équipes se sont retrouvées le soir après la remise des trophées à la paillote Beach Club jusqu’à sa fermeture puis à l’Ô bar pour terminer la soirée.

On me dit dans l’oreillette que les vainqueurs devraient être les organisateurs pour l’Hippofoot 2013.

Alors à l’année prochaine à Toulouse !

Férium 2012 : SMARTfiches partenaire du ferium !

C’est avec un grand plaisir que SMARTfiches ECN participe pour la 1ère fois au Férium !  http://ferium2012.comeze.com/

Rassembler plus de 500 étudiants en médecine de la France entière est le pari que relève chaque année l’une des plus petites facs de France, la bien nommée : Nîmes (et avec un accent !) avec le « Férium » .

La Férium Team a le plaisir de vous accueillir au camping ‘Les Tourrades’ dans la petite bourgade de Vauvert pour 3 jours de folie.

Les 2 1ères soirée se passeront à la manade Martini où vous pourrez tâter de la vachette et la 3e, apothéose du Férium, vous irez vous perdre (comme chaque année) dans les méandres des ruelles nîmoises.

RDV le 13 septembre !

Pour toutes les infos : http://ferium2012.comeze.com/