Troubles délirants chroniques
- Douleur peu exprimée en général
- Bon ressenti de la douleur mais difficulté à l'exprimer
- Retard au diagnostic fréquent
- Pouvant mettre en jeu le pronostic vital (syndrome coronaire aigu, ulcère perforé...)
Dépression
- Intrication entre syndrome dépressif et douleur chronique :
- 15% environ des patients souffrant de douleur chronique présentent un syndrome dépressif
- 80% environ des patients dépressifs se plaignent de douleurs
- Un épisode dépressif caractérisé esr 2 fois plus fréquent chez les patients douloureux chronique.
Facteurs favorisants :
- Âge avancé
- Sexe féminin
- Faible niveau socio-économique
Troubles anxieux
- La douleur aiguë est accompagnée de manifestations anxieuses
- L'anxiété diminue le seuil de perception de la douleur
- Les patients atteints de troubles anxieux ont un risque plus élevé de chronicisation de la douleur.
- Les troubles anxieux sont également associés à une douleur aiguë : douleur précordiale, des membres...etc
Troubles somatoformes
Les patients présentent des symptômes :
- Multiples, sur plusieurs régions du corps
- Chroniques
- Non simulés, non volontaires
- Sans affection organique les expliquant et sans diagnostic différentiel
- Risques :
- Iatrogénie (examens complémentaires multiples, thérapies médicamentueses ou non)
- Difficultés de relation entre le médecin et le patient
Troubles de la personnalité
Les troubles de la personnalité influencent la façon dont la douleur est ressentie :
- Narcissique : Douleur très grave, supérieure à la normale et à celle des autres patients.
- Obsessionnelle : douleur décrite froidement, sans composante émotionnelle, précisément avec beaucoup de détails.
- Histrionique : Douleur décrite comme très importante, de façon théâtrale, dramatisation, imprécisions dans la description.
- Borderline : Douleur décrite avec une composante émotionnelle importante, avec un mode fluctuant entre la confiance et la dévalorisation.
- Paranoïaque : Douleur mal décrite, avec évitement et méfiance.
Démence
- Expression de la douleur difficile avec manifestations souvent comportementales :
- Confusion / Agitation / Agressivité / Troubles du sommeil / Prostration / Refus de s'alimenter
- Aggravation des déficits cognitifs par la douleur
Addictions aux opiacés
- Douleur souvent sous-estimée
- Eviter de traiter par opioïdes faibles ou agonistes morphiniques partiels
- Toujours rechercher un état de manque
Dernière modification : 14/02/2016