Examen clinique
La taille à mesurer une fois par an chez les sujets ostéoporotiques
La réduction de la taille est un signe d’alerte non spécifique de pathologie rachidienne
La durée du traitement est à adapter en fonction :
- du risque de fracture individuel : la durée du traitement sera plus longue lorsque le risque initial est élevé ;
- de l’efficacité clinique du traitement : la survenue d’une fracture après la première année de traitement peut être interprétée comme un échec de ce traitement ;
- les données disponibles sur les effets osseux et la tolérance des traitements chez les femmes ménopausées ostéoporotiques :
Réévaluation à 4 ans de l’intérêt d’un traitement médicamenteux anti-ostéoporotique.
Traitement
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Durée du traitement avec preuve d’un effet anti-fracturaire
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Durée maximale de suivi
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Métaphyse
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4 ans
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10 ans
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Risédronate
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5 ans
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7 ans
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Raloxifène
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4 ans
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8 ans
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Tériparatide
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18 mois
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18 mois
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Rénalate de strontium
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3 ans
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3 ans
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Examens paracliniques
Imagerie
- Une 2e DMO est recommandée à la fin d’un traitement (voir durée des traitements) en dehors de l’arrêt précoce pour effet indésirable, et sera prise en compte dans la réévaluation du risque de fracture)
- la radiographie standard : Il n’existe pas d’indication à un suivi radiologique d’une fracture vertébrale ostéoporotique connue, une radiographie du rachis peut être pratiquée chez une femme ménopausée traitée pour l’ostéoporose s‘il existe :
- des rachialgies,
- et/ou une perte de taille de 3 cm ou plus par rapport à la taille mesurée en début de traitement.
Biologiques
C-télopeptides sériques = marqueur de la résorption osseuse
- La diminution à 3 ou 6 mois du marqueur peut favoriser la persistance du traitement.
Dernière modification : 14/01/2014